Accéder au contenu principal

Articles

La Maladie Métabolique Osseuse chez les Tortues

La Maladie Métabolique Osseuse chez les Tortues Les tortues, qu'elles soient terrestres ou aquatiques, sont des animaux fascinants et robustes… du moins en apparence. L’une des maladies les plus fréquentes et pourtant évitables chez ces reptiles est la maladie métabolique osseuse, souvent abrégée en MBD. Si elle n’est pas prise en charge à temps, cette affection peut provoquer de graves déformations, une souffrance importante, voire la mort de l’animal. Qu’est-ce que la MBD ? La MBD désigne un ensemble de troubles liés à un déséquilibre du métabolisme du calcium. Elle touche principalement les os et la carapace, qui deviennent mous, fragiles et déformés. Elle est causée par une carence en calcium, une carence en vitamine D3, ou une absence d’exposition aux UVB — éléments essentiels pour la minéralisation osseuse chez les reptiles. Causes principales : 1. Alimentation déséquilibrée, notamment trop riche en phosphore et pauvre en calcium. 2. Manque d’exposition aux rayons UVB, essent...
Articles récents

À la découverte de la Sittelle kabyle

À la découverte de la Sittelle kabyle : un oiseau secret perché entre ciel et cèdres Dans les hautes montagnes de Kabylie, entre les branches épaisses des cèdres centenaires, vit un oiseau aussi rare que discret : la Sittelle kabyle. Peu connue du grand public, elle est pourtant un véritable trésor de la biodiversité nord-africaine, et l’un des oiseaux les plus menacés de Méditerranée. Une espèce unique au monde Découverte en 1975 par le naturaliste français Jean-Paul Ledant, la Sittelle kabyle (Sitta ledanti) est une espèce endémique d’Algérie, ce qui signifie qu’on ne la trouve nulle part ailleurs sur Terre. Elle appartient à la famille des sittidés, comme sa cousine européenne la Sittelle torchepot, mais elle s’en distingue par sa calotte noire bien marquée, sa poitrine rousse et son chant plus discret. Son habitat : les forêts anciennes de Kabylie La Sittelle kabyle est aujourd’hui limitée à deux massifs montagneux : * La forêt de cèdres du Djebel Babor, dans la wilaya de Sétif, * ...

Cryptococcose chez un chat : un diagnostic salvateur in extremis

Un chat européen mâle castré (Pilou), âgé de 4 ans, est présenté en consultation pour un importante déformation et gonflement naso-faciale, accompagnée d’un ulcère cutané. Cryptococcus neoformans est une levure encapsulée responsable de la cryptococcose, une mycose systémique opportuniste. Chez le chat, il s’agit de la mycose fongique systémique la plus fréquemment diagnostiquée. L’infection se produit généralement par inhalation de spores présentes dans l’environnement, notamment dans les déjections de pigeons ou les sols contaminés. Lire l'article entier en suivant ce lien: https://www.vetofocus.com/?c=site&sp=cas-clinique&rubrique=2&ccid=5620

Un guépard rare repéré dans le sud de l’Algérie

Un guépard rare repéré dans le sud de l’Algérie Le 12 avril 2025, un événement exceptionnel s’est produit dans le parc culturel de l’Ahaggar, au sud de l’Algérie : un guépard saharien, aussi appelé guépard Amayas , a été observé pour la première fois depuis cinq ans dans cette région. Une espèce en danger critique Le guépard saharien, connu scientifiquement sous le nom Acinonyx jubatus hecki , est une espèce extrêmement rare, menacée de disparition. Sa présence confirme que ce félin continue à vivre dans les déserts d’Afrique du Nord, malgré les menaces qui pèsent sur son habitat. Une découverte grâce à un citoyen C’est un photographe amateur, Ali, qui a eu la chance de repérer le guépard dans une zone isolée entre Amayas et Tafdist, dans le nord du massif de l’Ahaggar. Il a eu le bon réflexe de le photographier discrètement, sans le déranger, puis d’informer les autorités compétentes. Une vidéo a ensuite circulé sur les réseaux sociaux. Un signal d’alerte pour la protection de l’espèc...

Le danger caché dans votre armoire à pharmacie : le paracétamol

Le danger caché dans votre armoire à pharmacie : le paracétamol Dans le quotidien des propriétaires d’animaux, l’amour peut parfois être mal orienté. Donner un médicament humain à son chien ou son chat pour "soulager sa douleur" peut entraîner des conséquences dramatiques. Le paracétamol — aussi appelé acétaminophène — en est un exemple frappant. Très utilisé en médecine humaine pour ses propriétés antalgiques et antipyrétiques, il représente un réel danger pour les animaux, en particulier les carnivores domestiques. Pire encore, il peut provoquer des intoxications graves, parfois mortelles, même à faibles doses. Cet article vise à informer, alerter et prévenir un geste souvent bien intentionné, mais potentiellement fatal. Espèces concernées Le chat est l’espèce la plus sensible : son foie ne possède pas les enzymes nécessaires à l’élimination sécurisée du paracétamol. Le chien, bien que moins sensible que le chat, est aussi à risque, surtout en cas d'ingestion accidente...

Les super pouvoirs des chats : quand la science confirme ce que les amoureux des félins savent déjà !

Les super pouvoirs des chats : quand la science confirme ce que les amoureux des félins savent déjà ! Saviez-vous que votre chat n’est pas seulement un compagnon câlin et mystérieux ? Selon plusieurs études scientifiques, nos amis félins possèdent de véritables **super pouvoirs** capables d'améliorer notre santé mentale et physique. Voici un tour d’horizon des bienfaits étonnants que les chats peuvent apporter à notre quotidien. 1. Le ronronnement : une thérapie sonore naturelle Le ronronnement d’un chat n’est pas qu’un doux bruit apaisant… C’est aussi un véritable anti-stress naturel . Les fréquences des ronronnements, comprises entre 20 et 140 Hz, ont été associées à des effets bénéfiques sur le corps humain. Des études ont montré que ces vibrations peuvent : - Réduire le stress et l’anxiété, - Diminuer la tension artérielle, - Favoriser un sentiment de calme et de sécurité. Certains chercheurs suggèrent même que le ronronnement pourrait avoir des effets réparateurs sur les tissu...

Des sangsues pour les yeux !

  L'hirudothérapie en ophtalmologie vétérinaire : une alternative prometteuse ? Après notre précédent article sur l'UTILISATION DES SANGSUES POUR LES OTHÉMATOMES, on vous propose aujourd’hui d’explorer leur application en ophtalmologie. Plus précisément, on va partager avec vous deux cas cliniques où l’hirudothérapie a été employée pour : - La cataracte - Les ulcères cornéens L'étude est toujours en cours et sera mise à jour progressivement afin d'inclure de nouvelles observations. Avec les sangsues, les possibilités semblent sans limites ! À découvrir sur VetoFocus en suivant le lien ci-dessous: https://www.vetofocus.com/?c=site&sp=cas-clinique&rubrique=2&ccid=5550